
CHAPITRE 2 :
Le désert, l’obéissance et la consécration
La conférence de Nantes avait ouvert une porte… mais ce n’était que le début. J’allais découvrir que la voie du Dharma ne s’arrête pas à un miracle ou à une transmission lumineuse. Elle demande aussi de l’obéissance, du courage, et parfois de traverser l’incompréhensible.
C’est dans ce contexte que le Divin m’a ordonné d’aller au désert. Et ce fut l’un des plus grands tests de ma vie.
Quand le Divin ordonne l’impossible
Après Nantes, j’avais réalisé la conférence et les soins du mieux possible. Beaucoup sont venues me remercier, et j’étais heureux.
Mais le couple flanchait. En vérité, il n’y avait plus de couple depuis longtemps. Mon Père m’avait même ordonné près de deux ans d’abstinence : pas de rapprochement, pas de tendresse. De plus en plus de peur et d’angoisse de son côté… comme si le chemin spirituel la fragilisait au lieu de la renforcer. Tandis que moi, je me sentais chaque jour plus libre, protégé par le Soi.
L’ordre fou : partir au désert
Puis l’ordre tombe : aller au désert et faire une retraite spirituelle avec elle.
J’étais outré. J’en revenais tout juste, et je n’avais pas l’argent.
Une retraite au Sahara me coûte environ 4000 € avec les billets, hébergements, ma place, celle de mon ex et celle de ma fille. J’avais déjà dépensé plus encore dans une villa près d’Essaouira… 7500 € il me semble.
Bref, je dis au Divin : « Non ! Je ne peux pas ! »
Il me faut au moins 2800 € pour y aller.
Et la réponse arrive par Mahavatar Babaji :
« Le mardi 8, tu auras l’argent. »
Le test de la foi
Le 8 arrive. Et à 20h02, une cliente pure et généreuse m’appelle : elle veut commander ma formation annuelle, payée en une seule fois.
D’un coup, j’ai 3022 € sur mon compte.
Je suis sur le… UK ! (lol).
Je réalise que je ne suis pas fou, que le Bien-Aimé me parle, que je suis guidé… et que je dois obéir.
Mais nouvelle résistance : après quelques calculs, je comprends que j’aurai un déficit en rentrant. Je doute. Pourtant l’ordre est clair : « Je ne te demande pas de douter, je te demande de le faire. »
Alors je m’incline. Tant bien que mal.
La retraite du désert
La retraite se passe… mal. C’était pénible, lourd. Ma fille fut mon seul bonheur. Mon ex se pavanait, et moi j’étais au plus mal.
De retour en France : –800 € sur mon compte.
Je parle au Divin, abattu :
« Père, tu vois… j’ai tout fait, et j’ai obtenu le résultat que j’avais prédit. »
Mahavatar Babaji rit, et me dit :
« C’est ta consécration comme serviteur. Tu as passé l’une des plus grandes épreuves : préférer la foi à la raison. Tu as tenu l’épée, tu t’es accroché à ma volonté, malgré les signaux de ton mental. Je peux te faire confiance. »

La consécration
Alors Babaji me donne un nouvel accès :
- La possibilité de réaliser des miracles sur la santé de tous les règnes.
- Une compréhension intuitive de la structure humaine et des règnes vivants.
- Et bientôt… le statut de Maître.
Le lendemain, je fais mon tout premier live à 20h.
Résultat : 19 miracles consécutifs.
Deux clients prennent un produit à 500 €.
Je passe de –800 à +200 €.
Mon Père sourit. Il me promet que le serviteur sera honoré. Que je toucherai des millions d’âmes. Que mon épée est réelle.
Pour la première fois, je vois mon vrai visage.
Je savais.
Pas « je si pas ske ji savi »… mais je savais ! Haha.
Aujourd’hui, plus de 1130 miracles ont été accomplis. Une école est née, des élèves suivent l’enseignement, et les miracles continuent.
Voilà ce que fut mon passage au désert : une obéissance arrachée, une consécration inattendue, et un nouveau visage de moi-même révélé. Mais ce n’était pas la fin… seulement une étape.
Car derrière l’épreuve se cache toujours une vision plus grande.
Et cette vision, je vais vous la partager.
Maha
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